mercredi 26 septembre 2012

Délicieuse Doria

S'il y a une chose qu'on retient du Grand Journal de Canal + c'est qu'il sait depuis quelques années nous régaler de Miss Météo belles et rigolotes, décalées et parfois un peu impertinentes. A chaque rentrée c'est la même rengaine, comment sera la nouvelle Miss ? Pour beaucoup la meilleure reste Louise Bourgoin et personne n'arrive encore à sa cheville. 

Chaque mois de septembre c'est l'occasion de scruter la première de la nouvelle Miss qui va être l'objet de toutes les critiques et tous les compliments : est-elle belle ? Est-elle drôle ? Est-ce que c'est une potiche ou va-t-elle vraiment nous captiver ? Les réseaux sociaux s'enflamment et tous les jugements fusent, parfois un peu hâtifs... 

Pour ne pas juger trop vite j'ai décidé d'attendre un bon mois avant de donner mon avis sur Doria Tillier, la nouvelle recrue de cette année. Mais pour son cas, la première impression fut la bonne. 

Doria a les traits moins fins que Solweig Rediger Lislow ou Charlotte le Bon ce qui la rend peut-être un peu moins jolie que les précédentes (et encore c'est une très jolie fille). Mais Doria est drôle, originale, elle a un charme fou et est capable des chroniques les plus drôles comme des hommages les plus émouvants (avec Jean d'Ormesson ou encore Philippe Croizon). Doria se déguise parfois, rarement, car elle n'a pas besoin d'un costume pour faire rire. Doria pourrait très bien annoncer une nouvelle ère glaciaire que ça ne serait pas grave, elle continuera à être le rayon de soleil du Grand Journal.

Bref un énorme coup de coeur pour Doria, je ne loupe aucun de ses apparitions, quitte à les regarder avec plusieurs jours de retard (et avec une météo qui n'est plus d'actualité du coup). 


Seulement voila, elle me subjugue tellement que j'en oublie le temps qu'il fera le lendemain et je me retrouve donc en robe quand il pleut et en pull quand il fait grand beau ! 

Et vous, vous aimez Doria ? Vous avez eu une Miss Météo qui vous a marqué ? Ou bien tout ça vous passe peut-être au dessus de la tête, ce que je comprends parfaitement !

dimanche 23 septembre 2012

Ils m'agacent profondément...

C'est quelque chose que beaucoup connaissent à condition de vivre ou de faire ses études dans une grande ville. Vous marchez tranquillement dans la rue ou bien vous vous déplacez à vive allure pour choper le train ou le bus quand on vous accoste au nom d'associations caritatives. WWF, Greenpeace, Aides, ou que sais-je, ils sont là et s'approchent de vous avec leur sourire fourbe "mademoiselle vous auriez bien 2 petites minutes à m'accorder ?"
Malheureusement la plupart du temps je n'ai ni le temps ni l'envie de me consacrer ne serait-ce que 2 minutes à ce qu'ils ont à me raconter ou à me demander.

Alors je vous vois venir en disant que je suis peut-être une méchante qui ne pense pas à son prochain mais je suis sûre que dans 99,9% des cas vous êtes comme moi et vous vous esquivez en prétextant un train à prendre ou un manque de temps.
Je ne suis ni méchante, ni égoïste ni radine, mais la démarche d'approcher les gens dans la rue est très agressive. Ca donne une impression de contrainte de donner de l'argent alors que je n'en ai pas envie. Je peux donner beaucoup plus facilement si c'est une petite boite à côté d'une caissière ou bien si c'est un stand dans un centre commerciale.

Mon aversion pour les personnes qui vous accostent dans la rue au nom des associations s'est accrue un jour où je marchais dans la rue pour rejoindre la gare, j'étais au téléphone avec mon père au moment où je croisais un groupe de 5 ou 6 bénévoles (sont-ils bénévoles d'ailleurs ? J'en ai absolument aucune idée). L'un deux m'aperçoit et commence à venir vers moi mais je lui fais un signe indiquant que je suis au téléphone et que je ne peux pas m'arrêter pour lui parler, je le dépasse et au moment où je lui tourne le dos je l'entends me gratifier d'un tonitruant "le coup du téléphone et de la fausse conversation pour par nous parler, t'es super originale salope !"

Bon, je peux comprendre qu'on soit excédé devant un refus, surtout que ce n'est certainement pas le premier de la journée. Mais est-ce que ça justifie les insultes ? On m'a toujours appris qu'on n'attrapait pas les mouches avec du vinaigre, et là pour le coup je n'ai pas eu envie de m'arrêter et de faire un don (tu m'étonnes !), et je peux dire que j'ai encore moins envie qu'avant. Alors peut-être je suis tombée sur une personne personne mal lunée, ou un con tout simplement... 

Mais voila ça m'énerve... et peut-être que je suis une égoïste mais ceux qui bossent dans les associations ne sont pas non plus tous des anges (ni tous des cons bien sur, loin de moi l'idée de tous les mettre dans le même panier), la preuve en est !



dimanche 16 septembre 2012

3615 Usul : la nouvelle star de jeuxvideo.com

Aujourd'hui nous sommes dimanche et c'est l'occasion de vous parler d'une nouvelle personne que j'aime et il s'agit là d'Usul.


Si vous ne jouez pas aux jeux vidéo il y a peu de chance pour que vous connaissiez Usul. C'est le nouveaux chroniqueur du site jeuxvidéo.com qui chaque dimanche nous livre une petite chronique autour d'un thème bien précis pour le mettre en lien avec les jeux vidéo. 

Après une introduction souvent très bien menée, Usul ouvre sa chronique toujours de la même manière. Par exemple pour le thème des énigmes : 

"Il y a en effet deux sortes de jeux vidéo : ceux dans lesquels il y a des énigmes et ceux dans lesquels il n'y a pas d'énigme. Les premiers sont les jeux chiants et les seconds sont les jeux cools." 


Alors vous l'aurez compris, ici il y a peu de place pour l'objectivité mais il y a toujours une justification au parti pris. Dans le cas de l'énigme, Usul se justifie en disant qu'il n'aime tout simplement pas les énigmes pour la simple et bonne raison qu'il perd à chaque fois un temps fou pour les résoudre. 

Pour parler du jeux vidéo, Usul utilise depuis plus d'un an un langage soutenu et jamais vulgaire ce qui le rend plutôt décalé. Ici il ne s'agit pas non plus de dire quels sont les bons et les mauvais jeux mais plutôt d'ouvrir une discussion sur un thème en prenant appui sur ces derniers. Ce qui n'empêche pas par moment de laisser place à un sens critique plutôt sympa et assez littéraire. Le mot d'ordre et aussi à l'humour et à la dérision qui dont que chaque chronique hebdomadaire est un vrai plaisir. 

Pour illustrer mes propos voici la fameuse chronique des énigmes : 



Et pour ceux que ça intéresse, vous pouvez  en voir un peu plus si vous cliquez ici pour accéder à toutes ses autres chroniques. 

samedi 15 septembre 2012

Série TV : Awkward : ou comment j'ai aimé une série qui avait tout pour me déplaire



Comme je l'ai dit un ou deux articles plus tôt, il m'en faut relativement peu pour me lancer dans une nouvelle série (c'est bien mon drame d'ailleurs). Hier, ça a été au tour de Awkward qu'on m'a conseillé en me disant "c'est pas prise de tête, c'est rigolo". Bon ok, alors je me suis lancée dans l'aventure Awkward sans savoir de quoi ça parlait. 


L'histoire : 
Une adolescente de 15 ans gagne une certaine notoriété suite à un quiproquo. Elle devient pour ses camarades de classe la fille qui a tenté de mettre fin à ses jours, alors qu’il s’agissait d’un regrettable accident.


Tout dans cette série était un prétexte pour ne pas regarder : les protagonistes adolescents avec leurs problèmes d'adolescents, le lycée américain avec tous ses clichés possibles, la pom-pom girl méchante et son acolyte blonde complètement décérébrée, le sportif un peu idiot, le gentil garçon et l'héroïne un peu paumée avec ses deux copines, le tout diffusé sur MTV, une chaine que j'évite le plus possible pour ma santé mentale. 

Mais c'est drôle, c'est terriblement drôle, on s'amuse ici des clichés et même si l'histoire est assez bateau c'est vraiment très agréable à regarder. Je suis pas là pour vous en faire une très longue critique mais si vous ne savez pas quoi regarder en ce moment, essayez. Il y a 2 saisons composées chacune de 12 épisodes de 22 minutes, ça va donc très vite (j'ai vu 7 épisodes pour l'instant et vraiment jusqu'à maintenant c'est un délice !). 



Il y a des fans parmi vous ? 

vendredi 14 septembre 2012

Miss Parfaite

Il y a deux jours je suis allée dans un restaurant américain avec mon amoureux. Un bon resto où on mange des hamburger aussi gros que le catalogue Ikea. Pour éviter un spectacle un peu honteux de burger qui se casse la figure entre mes mains, je le découpe avec mes couverts et je le mange comme ça. De cette manière personne n'est mal à l'aise. Pendant le repas j'ai eu tout le loisir d'observer à la table voisine une fille qui avait la même assiette que moi et qui mangeait à pleines mains et à pleine bouche ce même burger gigantesque. "Horreur !" me suis-je dit, la salade va se barrer, les tomates vont tomber et la viande ne va plus se retrouver parfaitement parallèle aux pains. Mais non, rien de tout cela n'est arriver, elle mangeait avec une grâce céleste et alors j'ai réalisé que j'étais devant Miss Parfaite.


Miss Parfaite n'est pas quelqu'un comme vous ou moi. Miss Parfaite peut être assimilée au Blond du spectacle de Gad Elmaleh, ce n'est pas une personne en particulier mais un concept. Miss Parfaite est partout, tapie dans l'ombre et elle n'a qu'une seule utilité, vous montrer que même avec la meilleure volonté du monde vous serez toujours moins bien qu'elle. Mais Miss Parfaite n'est pas méchante et n'a pas pour ambition de vous nuire. Non, puisqu'elle est parfaite. Elle est juste là pour vous frustrer par la seule force de sa présence. 


Le concept de Miss Parfaite vous parait encore un peu flou ? Voici quelques caractéristiques de Miss Parfaite : 

  • Miss Parfaite est toujours impeccable. 
  • Miss Parfaite donne l'impression de ne jamais mettre deux fois le même vêtement. 
  • Miss Parfaite a une coupe de cheveux parfaite. 
  • Miss Parfaite a un maquillage parfait. 
  • Miss Parfaite peut manger tous les jours au McDo, elle ne grossira jamais. 
  • Miss Parfaite est belle et dynamique. 
  • Miss Parfaite peut résumer toute l'oeuvre d'Hegel, et ça parait simple pour elle. 
  • Miss Parfaite parle 18 langues couramment, et parmi elles il y a 2 langues mortes. 
  • Miss Parfaite n'est jamais bourrée. 
  • Miss Parfaite n'a pas besoin de faire de sport pour garder sa ligne. Elle fait du sport juste pour le plaisir. 
  • Miss Parfaite n'a pas mauvaise haleine quand elle fume, si bien sur elle fume...
  • Miss Parfaite ne fait pas caca.


Bref, Miss Parfaite est parfaite ! 

Vous aussi vous connaissez Miss Parfaite ? Si ce n'est pas le cas alors vous êtes surement Miss Parfaite, et je vous envie donc terriblement !

lundi 10 septembre 2012

Série TV : Girls (gros flop)


Quand je commence à regarder une série en général c'est parce que j'en entends parler de plus en plus sur les réseaux sociaux. Ca a été le cas pour Game of Thrones, Walking Dead, Misfits et Once Upon a Time. Ce sont des tweets ou des statuts d'amis sur Facebook qui m'intriguent au point de regarder l'épisode pilote sans même prendre la peine la plupart du temps de regarder le synopsis. 
Dernièrement j'ai regardé la série Girls qui a une saison à son compteur actuellement. Après quelques tweets citant cette série comme "complètement géniale et drôle" et "qu'il ne fallait pas s'arrêter à un premier épisode moyen parce que le reste est énorme" je me suis lancée et j'ai regardé la première saison en quelques jours. 


Girls, de quoi ça parle ?

Le synopsis d'Allociné : L'entrée dans la vie active de quatre jeunes filles d'une vingtaine d'années, de leurs humiliations à leurs rares triomphes. Hannah, l'éternelle stagiaire, rêve de devenir écrivain ; Marnie, sexy et un peu garce sur les bords, ne manque pas d'ambition; et Jessa, hippie dans l'âme, aimerait gagner sa vie de son art...


Alors avant de donner une critique sur cette série revenons juste sur la description des personnages : 

Hannah : décrite comme éternelle stagiaire, c'est un statut qui ne dure que le temps des deux premiers épisodes, après il n'y a plus grand chose concernant la vie professionnelle si ce n'est quelques péripéties sans saveur et sans aucun intérêt pour la suite de l'intrigue. 

Marnie : sexy, certes. Garce ? Quand ? Ou ça ? A quelle instant ? Marnie est l'exemple même de la bonne copine qui fait passer ses problèmes personnels au second plan pour s'occuper de ceux de ses amies. Si elle est garce alors dites-moi où. J'ai peut-être loupé quelque chose quand j'ai regardé. "Ne manque pas d'ambition"... Lesquelles ? On ne sait pas exactement dans quoi elle travaille ni à quoi elle aspire dans la vie. 

Jessa : une hippie qui aimerait gagner sa vie de son art... Là encore je vous demande de quel art nous parlons ? Absolument rien n'est explicite de ce côté-là et la seule manière pour Jessa de gagner des sous dans cette série est de faire du baby-sitting. 

"De leurs humiliations à leurs rares triomphes". En effet, je n'aurais pas mieux dit.




Pourquoi je n'ai pas aimé :

On a tendance à attendre les séries HBO comme les nouvelles références en matière de télévision (Sex and the City par exemple, ou Game of Thrones plus récemment qui commence réellement à devenir culte). Mais cette fois, Girls ne m'a pas touchée une seule seconde. 

Intrigue peu définie et floue, l'attention a du mal à se maintenir quand aucun but précis n'est poursuivi par les personnages. Le rythme est très lent, beaucoup de blabla inutile à mon sens, des dialogues qui parfois n'ont pas de sens et n'apportent rien à la suite de la série. 

Les personnages sont creux. Si c'est le genre de série qui essaye de tout faire passer dans les dialogues et dans le portrait de ses personnages ça a raté avec moi pour cette fois. Aucun attachement ne s'est opéré pour aucune des actrices (même si pour la plupart elles jouaient très bien). Des acteurs masculins très insignifiants aussi... Dommage.

On peut se dire qu'avec 10 épisodes de 12 minutes le temps va passer très vite et qu'on trépignera presque immédiatement pour la saison 2 mais j'ai eu déjà énormément de mal à terminer cette première saison. Ma seule motivation pour aller au bout était de voir si à la fin il y allait avoir cet élément déclencheur qui allait me donner l'envie de savoir ce qu'il se passe ensuite. Mais rien ne s'est produit.


En bref, je ne peux pas dire que j'ai été déçue parce que c'est une série que j'ai regardé par simple curiosité sans en attendre quoique ce soit mais je ne la conseille pas non plus. Après je peux concevoir qu'on puisse aimer, je n'ai pas la science infuse en terme de série TV (et heureusement...). Mais bon, si vous attendiez mon avis (genre...) et bien je vous dirai juste de passer votre chemin. 




Vous avez déjà regardé Girls ? Etes-vous du même avis que moi ou au contraire vous avez aimé ? Votre avis m'intéresse.  

Retour à la réalité

Comme vous le savez, j'étais sur l'île de la Réunion au moment où j'ai commencé ce blog. J'y étais pour voir ma mère et mes soeurs qui y ont emménagé depuis presque un an maintenant. Ces vacances où j'étais éloignée de tout étaient parfaites pour prendre un peu de recul et relâcher la pression de la fac pendant 2 mois et demi. Mais malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et après 11 heures d'avion et 2 heures de train, je suis de retour dans mon appart lyonnais. Si au début on est soulagé parce que le voyage est épuisant, on devient bien vite mélancolique de ce qu'on laisse derrière soit.


Les choses à noter quand on fait un voyage de 10 000km :

Tout d'abord le changement de décor : 


Waaaaaah !
Oooooooh :(



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L'avion :

Les points négatifs :

  • 11 heures d'avion
  • Le voisin de devant qui couche son siège à peine l'avion décollé et qui le relève une fois l'avion atterris ce qui fait que tu n'as pas de place pour tes jambes tout le long du vol
  • Le voisin de derrière qui te gratifie de ses meilleurs coups de genoux
  • Ne pas avoir pu dormir une seconde durant tout le voyage


Les points positifs :

  • Être du côté du hublot
  • Même si c'était un voyage de nuit j'ai pu voir au dehors la lumière des villes africaines, j'ai reconnu entre autre aussi le Nil et Benghazi et je crois même avoir vu le Mont Blanc. J'ai en gros passé presque toute la nuit à regarder à l'extérieur à défaut de pouvoir dormir
  • Ils ont passé Rebelle à la télé et j'avais pas pu aller le voir au cinéma lors de sa sortie. J'ai donc pu le voir dans une qualité d'image digne d'une VHS mais je l'ai vu quand même et j'étais bien contente



Le retour chez soi et ce qu'on y retrouve : 

Adieu bruit des vagues, des oiseaux et du vent dans les arbres, bonjour bruit mélodieux des bus TCL, des camions de pompiers, des gens en colère sous mes fenêtre. 
Adieu douce odeur d'air iodé, bonjour bitume et béton. 
Adieu douces siestes dans le hamac, bonjour révisions, exposés, dossiers et stages. 
Adieu soleil, bonjour grisaille.



Enfin bon ! 

Je suis de retour à la maison et la rentrée c'est dans une semaine. En attendant, pleins de choses vont arriver sur le blog si je suis assez motivée pour écrire... Des articles et une remise à neuf du blog sont au programme. 


A très vite ! 

mardi 4 septembre 2012

John Coffey, comme le café sauf que ça ne s'écrit pas pareil



"Boss, j'suis fatigué à cause de toute la souffrance que j'entends et que j'sens. J'suis fatigué d'courir les routes et d'être seul comme un merle sous la pluie. De pas avoir un camarade avec qui marcher ou pour me dire où on va et pourquoi. J'suis fatigué de voir les gens se battre entre eux. C'est comme si j'avais des bouts de verre dans la tête."



dimanche 2 septembre 2012

Comparons : 3 protagonistes de 3 grandes sagas littéraires des années 2000

Si l'inspiration a connu une période plutôt creuse ces derniers jours, il y a eu un regain tel que je me suis dit qu'à partir de maintenant je pouvais me lancer dans la créations que quelques rubriques qui reviendront régulièrement tout au fil du blog. Je ne vous fais pas la promesse d'un rendez-vous fixe (du genre toutes les semaines) car l'organisation n'est pas toujours mon fort et je préfère écrire quand je suis inspirée.
Alors la première rubrique que je vous propose est centrée sur la comparaison. De temps en temps, ici, je viendrais comparer, une ou plusieurs oeuvres, situations, personnes qu'on a tendance à mettre dans le même panier mais qui présentent autant de nuances que de similitudes. 

Pour commencer cette nouvelle rubrique je vous propose de comparer Hunger Games, Twilight et Harry Potter, 3 sagas littéraires dites "pour la jeunesse" adaptées au cinéma.

Bon alors avant toute chose, comme je ne vais pas être totalement objective (qui l'est ?), je tiens à dire qu'avant de comparer j'ai quand même lu les 3 sagas dans leur intégralité et j'ai vu aussi tous les films sortis à ce jour. 

Si comme moi vous êtes nés au début des années 90 vous n'avez peut-être pas échappé à Harry Potter et comme beaucoup vous vous êtes plongés dans cette saga passionnante et captivante. Vous n'êtes pas non plus sans savoir que cette saga a aussi démocratisé le genre et d'autres oeuvres littéraires ont fait l'objet de sagas, elles aussi portées à l'écran...




!!!! ATTENTION : peut contenir quelques spoilers !!!! 


Le protagoniste :

Harry Potter :
Harry, 11 ans, découvre qu'il est un sorcier et que ses parents ne sont pas morts dans un accident de voiture, mais assassinés par un puissant mage noir dont on ne doit pas prononcer le nom. Reçu à Poudlard, la prestigieuse école de sorcellerie, Harry suit une formation de sorcier, découvre que dans ce monde-là il est célèbre et apprend vite que le terrible mage noir n'est pas complètement mis hors-service et qu'un jour où l'autre l'affrontement sera inévitable pour préserver la paix dans le monde des sorciers.

Hunger Games :
Katniss, 16 ans, vit dans les décombres d'une Amérique décimée et exploitée par un Capitole qui chaque année organise une compétition où un garçon et une fille de chaque district doivent s'affronter dans un combat à mort. Le gagnant assure une année un peu moins misérable à son district qui recevra des rations de nourriture un peu plus conséquentes. Katniss se porte volontaire pour remplacer sa petite soeur de 12 ans qui a été sélectionnée.

Twilight :
Bella, 17 ans, part vivre chez son père dans l'Etat de Washington. Nouveau lycée et nouveaux camarades sont à l'ordre du jour. Très vite, Bella tombe sous le charme d'Edward qui se trouve être... un vampire ! Amour interdit, mais qu'à cela ne tienne, Bella est déterminée à aller jusqu'au bout pour vivre librement son amour.


Les amis du protagoniste :

Harry Potter :
Ron et Hermione sont à compter comme les deux principaux alliés de notre ami Harry, mais il y en a aussi des dizaines autour que ce soit au niveau des autres élèves de Poudlard, mais aussi les profs eux-même ou d'autres personnages encore. Bref, ce qui fait la richesse d'Harry Potter c'est ce fourmillement de personnages amicaux et solidaires qui donne l'impression à chaque nouveau tome de retrouver une 2ème famille.

Hunger Games :
Quand on nous plonge dans un univers où le combat et la survie prime il est plutôt difficile de se faire des amis sachant qu'ils devront être tués tôt ou tard... Mais il y a quand même une lueur d'espoir et par moment l'amitié prend le pas sur le jeu et la survie, avant d'être rattrapé par la terrible réalité.

Twilight :
Amis de Bella ? Ouhou ? Où êtes-vous ? Je sais que vous devez être quelque part, montrez-vous ! Ah non c'est vrai, vous avez tout fait pour intégrer Bella à son arrivée mais finalement vous n'existez que quand Bella n'a personne d'autre... Elle se figure d'avoir des amis parmi les vampires et les loups-garous, mais ne la considèrent-ils pas plutôt comme une étrangère aux premiers abords ?


Le protagoniste tombe amoureux :

Harry Potter :
Il faudra 4 tomes avant que les hormones viennent titiller notre ami Harry, puis il nous faudra attendre le tome 6 avant que celui-ci ne tombe réellement amoureux. Mais une mission plus importante l'attend et il n'hésite pas à friendzone sa dulcinée pour terminer ce qu'il a à faire.

Hunger Games :
Tout comme son ami Twilight, le triangle amoureux est aussi une caractéristique d'Hunger Games. Mais une nuance peut-être, même si Katniss est une adolescente comme les autres et qu'elle peut se montrer sensible aux avances et aux charmes de ses soupirants, elle garde quand même en tête qu'il y a plus important que de flirter. 

Twilight :
Là est tout le noeud de l'intrigue ! Le coeur de Bella balance entre le mystérieux Edward et le sympathique Jacob. Une devise peut-être : "suis moi je te fuis, fuis moi je te suis". Si c'est pas l'un c'est l'autre et l'intrigue des 3 premiers tomes est de savoir qui Bella va enfin choisir ! Quelle girouette cette Bella quand même.


Comment notre protagoniste surmonte les obstacles :

Harry Potter :
Dans la plus grande majorité des cas, Harry peut compter sur sa belle équipe d'amis prêts à tout pour lui. Solidarité, esprit d'équipe et même parfois sacrifice sont des mots d'ordre. Tout pour faire en sorte que "l"Elu" puisse accomplir sa destinée.

Hunger Games :
La plupart du temps, c'est souvent le hasard, l'impulsivité et la spontanéité de Katniss qui lui permettent de se sortir d'un mauvais pas, ou au contraire de s'attirer encore plus d'ennuis. 

Twilight :
"Oh j'ai un gros soucis terrible ! Je vais donc m'allonger en position foetale dans la forêt et attendre que mes deux amoureux se bougent le train pour le régler à ma place. Puis si ça marche pas j'irais sauter du haut d'immenses falaises, ça me parait pas mal comme solution aussi."


Ce qui rend notre protagoniste héroïque :

Harry Potter :
Harry est un garçon qui pense avoir une vie normale mais qui se retrouve propulsé dans le monde de la sorcellerie. En intégrant l'école de Poudlard, il pense être un élève parmi tant d'autres. Mais Harry est célèbre, et pas de la meilleure manière. Orphelin survivant au terrible Seigneur des Ténèbres, une mission s'impose petit à petit à Harry et devient au fil des tomes comme une évidence : il faut anéantir son pire ennemi. Entouré de ses amis mais aussi de toute une armée allié, Harry devient le visage d'une guerre d'idéologies sans merci qui n'est pas sans nous rappeler notre propre Histoire (avec un grand "H" attention !). 

Hunger Games : 
Katniss est celle qui s'est portée volontaire pour sauver sa soeur d'une mort presque certaine et déjà en ça c'est une héroïne. Mais devenir ensuite le porte drapeau d'une révolte, ça elle n'en a pas voulu mais assume tant bien que mal sa tâche en ne perdant jamais de vue que tout ça, elle le fait pour sa soeur, essentiellement. 

Twilight : 
Héroïque n'est peut-être pas tant le mot car Bella a des préoccupations normales pour une fille de son âge, pas d'épopée épique ou fantastique qui vise à détruire un régime totalitaire, ni de combats pour rétablir la paix dans le monde. La seule chose un peu grandiose qui arrive à Bella est de réconcilier deux clans ennemis depuis des générations en accouchant d'une petite fille vampire immédiatement aimé des loups garous. 




Et enfin, comme une image vaut mieux que tous les grands discours et que j'ai déjà pas mal écrit, voici une petite image pour conclure tout ce qu'on vient de dire plus haut.



Quelle est votre saga préférée ? Est-ce que je ne suis pas trop méchante avec Twilight ? Avez-vous d'autres choses à rajouter pour compléter tout ça ? Ou est-ce que tout simplement vous n'êtes pas d'accord avec moi ? N'hésitez pas à donner votre avis !