dimanche 29 juillet 2012

Réaliser un de ses rêves

Quand j'étais petite j'ai voulu, je crois, faire tous les métiers du monde (tiens c'est une bonne idée d'article pour plus tard ça, je note). Notamment grâce à un CD-ROM de découverte des océans (CD qui allait avec le super Windows 98 !). Quand j'avais donc 6 ou 7 ans j'ai voulu être océanographe ou océanologue parce que le monde de la mer me passionnait mais surtout pour les poissons exotiques et les coraux merveilleux. Comme vous aurez pu le comprendre depuis le début du blog je me suis bien éloignée de cette ambition mais l'attrait pour la mer et les fond exotiques est toujours le même, alors quand je suis arrivée à la Réunion une des toutes premières choses que j'ai voulu expérimenter c'était de plonger dans le lagon pour voir un peu ce qui s'y passait.

C'est pas tous les jours qu'on peut réaliser un rêve de petite fille et cet instant restera gravé longtemps dans ma mémoire tellement ça a été fort en émotion pour moi, c'était beaucoup de couleurs d'un coup et d'émerveillement c'était même mieux que ce que j'imaginais. Des poissons partout et des coraux (attention ça fait très mal aux pieds). On se croirait dans Némo. D'ailleurs dans la vidéo ci-dessous on peut reconnaitre 2 poissons qui sont dans le film d'animation. 



Donc voila un petit aperçu des fond marins réunionnais dont je garderai un souvenir impérissable car grâce à eux j'ai pu réaliser un de mes nombreux rêves. 

La vidéo a été réalisé par ma famille, ce n'est pas une vidéo que j'ai pioché sur Youtube. Je vous conseille de la regarder en HD pour avoir une meilleure qualité. 

Brownie aux chamallows et aux framboises

Alors aujourd'hui je vais m'éloigner un peu de ce que je peux écrire d'habitude pour vous faire partager une de mes petites recettes. Il s'agit du Brownie aux Chamallows et aux framboises. Cette recette je l'ai trouvé dans la collection "les tous petits de MARABOUT" qui fait toute une série de bouquins avec une trentaines de recettes contenant des produits de marque : chamallows, Tagada, Nutella, M&M's, Kiri, Thon Petit Navire, etc. 

Le Brownie est une recette que j'ai expérimenté pas mal de fois, assez pour l'avoir finalement arrangé à ma sauce de manière à avoir plus de gout (surtout en ce qui concerne les Chamallows qu'on sent à peine dans la recette originale). Donc voila je vous fais part ici de ma recette. 


Donc pour contenter 4 à 6 gourmands (l'estimation des personnes est assez hasardeuse je dois dire parce que ça dépend de l'appétit de chacun), il vous faudra : 

Une douzaine de Chamallows
10cl de crème liquide
1 yaourt nature (donc environ 125g)
4 oeufs
100g de farine
170g de chocolat noir
125g de beurre
150g de sucre en poudre
Des framboises (autant qu'il vous plaira)


  1. Préchauffez le four à 180°C.
  2. Coupez les Chamallows et faites les fondre dans une casserole avec la crème liquide, une fois les Chamallows fondus sortez la casserole du feu et réservez.
  3. Incorporez dans la crème de Chamallows le yaourt, un oeuf et une cuillère à soupe de farine, mélangez bien et laissez de côté. 
  4. Faites fondre le chocolat et le beurre au bain marie. 
  5. Pendant ce temps-là battez les oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez ensuite le mélange beurre/chocolat fondu puis enfin la farine. 
  6. Dans un moule à gâteau, versez le mélange au chocolat puis recouvrir avec la crème de Chamallows (avec une fourchette si vous le souhaitez vous pouvez mélanger les deux pâtes ensemble de manière à ce que ça ne donne pas deux couches distinctes, mais après c'est selon les envies, ça reste très bon quand même). 
  7. Ajoutez autant de framboises que vous le souhaitez, c'est selon si vous voulez que le gout de la framboise soit très présent ou bien que ce soit juste une petite touche par-ci par-là. 
  8. Enfournez 25 à 30 minutes. 
  9. Une fois le brownie cuit, sortez le du four et découpez les parts, à servir chaud, tiède ou froid. 

Si vous êtes vraiment gourmands : avec les Chamallows qui restent dans le paquets prenez une poignée que vous découpez en quatre petits morceaux et que vous disposez de la même manière que les framboises. 


Voila, normalement vous devriez avoir un résultat s'approchant de la photo si dessous, sauf si vous êtes très attentif au dressage d'un plat, ce qui n'est pas mon fort (en tout cas pas pour l'instant mais j'y travaille).

J'espère que ça vous a donné envie et que vous allez essayer de faire ça chez vous, si c'est le cas dites moi ce que vous en avez pensé ça me ferait super plaisir !

Bon alors vous l'aurez compris, je ne suis pas douée pour prendre la nourriture en photo ni pour la rendre photogénique !

vendredi 27 juillet 2012

Trois films : [REC]3 Genesis, la guerre est déclarée et Polisse

Comme tout le monde est en vacances et que moi aussi c'est plus compliqué le soir de skyper avec ses amis ou de papoter sur Facebook, du coup j'ai profité ces deux dernières soirées de regarder quelques petits films qui m'attendaient depuis un petit moment déjà... Rien de mieux que de se faire une soirée cinéma emmitouflée dans un bon peignoir (oui oui même en été) et avec une tasse de thé (le portrait fait assez mémère tout de même je dois dire).

Je commence du moins bon au véritable coup de coeur.


[REC]3 Genesis


De quoi ça parle...
... du mariage de Koldo et Clara, le plus beau jour de leur vie, mais au cours de la soirée, alors que la fête bat son plein, l'oncle du marié se met à attaquer le reste des invités sans raisons apparentes et c'est le début d'un véritable cauchemar. 

Ce que j'ai aimé : à vrai dire pas grand chose. 
Ce que j'ai moins aimé : immense déception devant cette suite que j'attendais depuis longtemps. Aucun élément de réponse par rapport à l'opus précédent qui nous laissait pleins de questions. Une réalisation plutôt grotesque qui tend par moment à la parodie du film de zombies. Bref, j'ai été déçue par ce côté un peu trop décalé par rapport aux films précédents.







La guerre est déclarée : 

De quoi ça parle : 
... du combat acharné de deux jeunes parents pour essayer de sauver leur fils de 2 ans qui souffre d'une grave tumeur au cerveau. 

Ce que j'ai aimé : un véritable message d'espoir, de combat, sans jamais tomber dans la tragédie ou le misérabilisme, sans pour autant nous épargner les ravages d'un tel combat, car personne n'en sort indemne. 
Ce que j'ai moins aimé : le jeu un peu théâtral des acteurs auquel j'ai pas su adhérer et le système de narration un peu trop lourd pour moi. 



Polisse : 

De quoi ça parle...
... d'une immersion au sein de la brigade de protection des mineurs de Paris ou chaque jours des femmes et des hommes se battent contre la pédophilie, la maltraitance. On assiste à leur quotidien dans le commissariat, leur vie de tous les jours, les moments de joie, les crises, les coups de gueule. 

Ce que j'ai aimé : beaucoup de choses, le casting de fou furieux, le thème abordé et la manière dont c'est abordé, une immersion qui m'a passionnée, j'avais pas envie que le film ne se termine. 
Ce que j'ai moins aimé : en règle général je n'ai rien contre les réalisateurs qui sont à la fois devant est derrière la caméra, ici Maïwenn s'est donnée un petit rôle dans le film mais finalement beaucoup d'intrigues se centrent sur elle alors que j'avais tendance à m'intéresser au reste. Dommage. 


mercredi 25 juillet 2012

Je voudrais pouvoir m'ennuyer.


Ma prof de littérature de terminale (une très grande femme dont je vous reparlerai plus tard) nous rappelait souvent qu'il était important dans la vie de pouvoir s'ennuyer, car l'ennui apportait deux choses : la créativité et le moyen de réfléchir sur les petites et les grandes choses de la vie. Je pense qu'elle disait vrai car à chaque fois à cette époque que je m'ennuyais je m'occupais finalement en dessinant, j'avais un carnet à dessins bien rempli, ou bien alors je cuisinais, juste comme ça, histoire de m'occuper les mains, parce que comme je me le dis souvent : la cuisine, ça vide la tête et ça rempli l'estomac. 



Et puis le lycée s'est finit, et on passe à la fac (alors ceux qui ne sont pas allés à la fac mais en prépa ou DUT vont peut-être rire à ce qui va suivre), le rythme change et je suis quelqu'un d'impliqué dans ce qu'il fait. Donc pour moi la fac n'a jamais été synonyme de glandouille mais de travail assidu pour pouvoir justement aller le plus loin possible après et ne pas me décourager... De plus, je suis dans un établissement privé et le niveau d'exigence n'est pas forcément le même que dans le public. La comme de travail est relativement importante et les petits boulots côté ne sont pas là pour faciliter le temps libre. 

Dans mon travail acharné je ne pensais qu'à une chose, les livres que j'allais pouvoir lire une fois tranquille, les séries que j'allais pouvoir dévorer pendant les vacances et les films que j'allais pouvoir (enfin !) voir une fois tout le travail derrière moi. Sans compter qu'il faut entretenir un minimum de vie sociale en voyant ses amis (même si j'en ai relativement peu). Mais alors quand on prévoit tant de choses, dès qu'on a une minute on s'y attèle et vite. Mais plus on en a et plus on en veut, et le travail continu d'affluer de toute part... 
Les moments de repos et d'ennui se font donc plutôt rares depuis que je suis dans les études supérieures. J'ai eu très peu de moments où j'ai pu me dire "tiens mais qu'est-ce que je pourrais bien donc faire ?" ou "je m'ennui je ne sais pas quoi faire", etc. 
Pour témoigner de ce manque de temps je n'ai plus fait de dessin depuis ma rentrée en fac et je n'ai presque plus touché à mes guitares qui sont désormais devenues de jolis attrape-poussière dans ma chambre (à mon plus grand regret). 

Salvador Dali
Ce qui me manque dans le fait de m'ennuyer c'est que l'ennui fatigue autant qu'il ressource. Ne rien faire permet de faire le point sur pleins de choses, de laisser vagabonder l'esprit un peu plus loin que d'habitude, c'est m'imaginer le prochain voyage que je pourrais faire, les choses que je voudrais faire, les mots que je voudrais dire à mes proches. Faire le point pour mieux repartir par la suite, s'éloigner un peu du quotidien qui peut parfois être un peu stressant, penser ce même quotidien, le relativiser, pour finalement y retourner en étant d'attaque à le confronter dans de meilleures dispositions. 



Et vous ? Est-ce que vous trouvez du positif dans l'ennui ? 

lundi 23 juillet 2012

Les requins et les surfeurs : le plaisir au péril de sa vie

Aujourd'hui il y a eu une nouvelle attaque mortelle à l'ile de la Réunion, un surfeur de 22 ans a été tué par un requin bouledogue alors qu'il surfait à une centaine de mètres de la plage. Quand je vois ça je pense d'abord aux parents du surfeur, ainsi qu'à ses amis et aux témoins de la scène qui trouveront bien mal le sommeil dans les nuits à venir à cause d'un pareil spectacle. Mais devant un évènement aussi dramatique, je ne peux m'empêcher d'être quand même un peu exaspérée de voir ce genre d'accident arriver. 


Avant que vous ne soyez choqués par mes propos, voici plusieurs raisons (vues et entendues un peu partout) qui expliquent le nombre grandissant d'attaques de requins : 

  • La pèche intensive en haute mer pousse les requins à se rapprocher des côtes pour trouver du poisson pour se nourrir. 
  • Les requins qui attaquent à l'ile de la Réunion ne sont pas censés attaquer l'homme. Mais les déchets alimentaires sont jetés à la mer (comme par exemple les restes de volaille). Ainsi, les requins mangent ces déchets-là et s'habituent alors à un autre type de viande que le poisson qu'ils ont l'habitude de manger. Alors l'odeur de l'homme peut paraitre plus appétissante. 
  • C'est bien connu, les requins sont dotés d'un pseudo radar très sensible aux ultrasons et aux vibrations. Donc quand il y a des surfeurs, la planche tape sur l'eau ce qui crée des vibrations que le requin peut entendre de très loin et qui ont tendance à le rendre agressif envers l'homme. 
  • Le tourisme dans certains pays propose de faire descendre les gens dans des cages pour être au plus près des requins et ainsi les habituer à notre présence et à notre odeur. Nous sommes comme un gâteau hors d'atteinte pour eux, du moins quand on est dans la cage. 


Alors j'ai conscience que ces raisons font un peu "arguments d'écolos à la con qui prône le retour du contrôle de la nature sur l'homme", surtout que je n'ai plus aucune source à toutes ces raisons puisque je les avait entendu à droite à gauche au fil des mois, par mes lectures ou par le biais de reportages. Mais je n'ai fait que d'énoncer plusieurs facteurs qui peuvent expliquer les attaques de requins, donc pour l'instant je n'ai pas de prise de position. 


Non en fait quand je parlais d'exaspération au début de l'article c'est parce qu'ici à la Réunion les baignades et le surf sont strictement interdits dans les zones non protégées par la barrière de corail. Il y a  une semaine je suis allée sur la plage de Boucan Canot où a eu lieu la dernière attaque mortelle de requin, en septembre 2011, attaque qui couta la vie à Matthieu Schiller, ancien champion de bodyboard. Bref, tout ça pour vous dire que sur cette plage on peut voir des dizaines de touristes faire bronzette mais personne n'est dans l'eau car une dizaine de gardes côtes (si on peut appeler ça comme ça) veille au grain et remettent les pendules à l'heure dès qu'un petit téméraire ose un orteil dans l'eau. 
Il y a ici une véritable psychose autour des requins et pourtant il y a encore une attaque de requin qui a fait un mort aujourd'hui. Alors pourquoi ? Les plages n'étaient-elles pas surveillées à ce moment-là ? Est-ce que c'est un coup de malchance et que le requin se promenait par là pile au moment où il y avait des surfeurs ? Ou est-ce tout simplement de l'inconscience de la part de ceux qui bravent les dangers pour quelques sensations ? 
Je suis exaspérée de voir que pour quelques minutes de plaisir sur une planche on soit prêt à risquer sa vie ou un bout de jambe (dans le meilleur des cas). Quand on voit tous ces fais divers plus que dramatiques, je suis quand même surprise de voir que ces accidents continuent de grossir des statistiques bien tristes malgré les avertissements. 



Bon bien sûr, je ne dis pas que c'est bien fait pour la pauvre victime d'aujourd'hui, je pense surtout à sa famille qui doit être mortifiée devant un drame pareil, mais qui aurait pu être si facilement évité, hélas !

samedi 21 juillet 2012

Ile de la Réunion : le marché de Saint Pierre

Voici un petit article pleins de photos pour vous montrer le marché de Saint Pierre. 
Alors je suis pas une dingo de marchés quand je suis en métropole, parce que quand on vit au dessus d'un Carrefour Market et qu'on est un peu paresseuse on préfère la solution de facilité. Mais le marché de Saint Pierre a quelque chose de spéciale. 

Petit point géographique d'abord : 


Le marché de Saint Pierre se trouve... je vous le donne en 1000... à Saint Pierre. C'est au Sud de l'ile. Sachant que j'habite chez ma famille à Sainte Marie (qui se trouve au Nord de l'ile) il nous faut un peu plus d'une heure en voiture pour aller au marché, on peut donc dire que oui, le marché de Saint Pierre se mérite !

Mais pourquoi c'est si bien comme marché ? 
Parce qu'on n'y trouve pas que des légumes et des volailles mais c'est aussi une sorte de marché de la création et de l'artisanat avec pleins de vêtements, de chapeaux, de paniers (énormément de paniers), des bijoux, etc. 
Le marché de Saint Pierre c'est une explosion de couleurs, d'odeurs, de bruits, c'est très dépaysant. Même le bruit n'est pas pénible car nous sommes assez loin du caractéristique "ILS SONT BONS MES MELONS" ou "IL EST FRAIS MON POISSON" et autre "VENEZ TATER MES TOMATES !". Ces phrases qui, je sais pas vous, mais ne me poussent pas à la consommation. 

Je laisse place aux images qui valent tous les discours à mon avis. 






Des milliers de gousses de vanille au fil des étales, ça embaume, c'est délicieux ! 


Des bandes dessinées de Tintin en créole !

La fameuse pub "la dodo lé la" une pub pour la bière "bourbon", une bière réunionnaise, on la voit peinte sur les mur tous les 100 mètres peut-être 

Une presse pour la canne à sucre et distribution de jus de fruit


Des paniers à perte de vue ! 

Pleins de belles bouteilles de rhum très colorées

mercredi 18 juillet 2012

Vous mes lecteurs, un petit mot pour dire merci

Ca fait plusieurs mois que je connais Hellocoton, je suis arrivée par là un peu par hasard et j'avais trouvé le principe super sympa. C'était un vrai plaisir pour moi de venir voir tous les jours les nouveautés. Au début ce que j'aimais particulièrement c'était les articles "Cuisine" parce que j'adore me mettre au fourneaux, je n'ai pas beaucoup de livres de recettes mais Hellocoton permettait tous les jours une petite sélection qui était pour moi une grande source d'inspiration. Ensuite ce sont les rubriques "humeurs", "actus et société", "loisirs"qui ont attiré mon regard et où je trouvais des articles intéressants, engagés, parfois émouvants.

Donc un jour je me suis dis qu'il fallait aussi tenter l'aventure du blog, j'en avais tenu quelques uns à l'époque collège/début de lycée avec le fameux Skyblog que beaucoup avait. Mais la principale question était de quoi j'allais parler sur ce dit blog ? Je pouvais très bien faire un blog cuisine parce que c'est une activité qui me prends du temps et où je prends beaucoup de plaisir, mais je suis encore un peu débutante en la matière. Etant passionnée de littérature je pouvais aussi faire un blog sur mes lectures, mais avec mes études je ne peux lire que lors des vacances d'été... Il fallait donc trouver autre chose, et l'idée d'un blog où je pouvais y mettre tout et n'importe quoi me plaisait beaucoup.
Mais est-ce que je n'allais pas me sentir stupide en écrivant ? Est-ce que j'allais intéresser les gens ? Allait-on me lire avec le même intérêt que je prends quand je lis les autres ?
Finalement je me suis dit que au pire si on ne me lisait pas, au moins j'aurais toujours la distraction d'écrire sur ce qui me touche et advienne que pourra !

Dès que je me suis inscrite sur Hellocoton j'avais déjà écrit deux ou trois articles sur mon blog, j'ai eu quelques abonnées en peu de temps et quelques commentaires sur mon blog. Ca m'a tout de suite fait très plaisir parce que j'étais loin d'imaginer qu'on puisse venir me voir alors qu'on ne me connaissait pas.
Le nombre de visites a été au début plutôt stable et comme mon blog n'a pas de hautes ambitions ça m'allait parfaitement comme ça.
Mais depuis la semaine dernière j'ai eu un article en Une et trois autres dans la sélection du site, le nombre de visites a clairement augmenté, de même que les commentaires et les messages sur le site Hellocoton. C'est une vraie surprise pour moi parce que je ne sais pas comment fonctionne le site pour choisir les article qu'il met en Une, est ce que c'est de la chance, le hasard, ou bien vous, je ne sais pas... 


J'ai pu constater que même les jours où je n'écrivais pas j'avais régulièrement des visites sur mon blogs, un nombre encore relativement important même si je n'étais plus à la Une, et ça fait réellement chaud au coeur parce que j'ai l'impression quelque pars de vous intéresser, alors j'essaye de répondre aux commentaires comme je peux, de passer sur les blogs de tout le monde parce que ça me fait aussi très plaisir de vous lire. 

Tout ça pour vous dire que je savais pas où allait me mener ce blog et que même si il est encore tout neuf ça fait très plaisir d'avoir des lecteurs fidèles, que je ne pourrais jamais vous remercier et que je prends aussi beaucoup de plaisir à tous vous lire. Merci, merci, merci, ça m'encourage à continuer ce que je pensais être qu'une petite distraction pour cet été. 


mardi 17 juillet 2012

Etre féminine

Marylin, une icône féminine et glamour

Une certaine Simone de Beauvoir disait "on ne naît pas femme, on le devient". Si certaines demoiselles semblent être nées avec le don de savoir être habillée et maquillée parfaitement en toutes circonstances c'est pour moi un vrai combat d'être féminine. 



En quelques mots : 

Pour tout raconter mon cercle d'amis a été très longtemps essentiellement composé de garçons, non pas que j'y voyais là un cercle de prétendants, au contraire, j'ai toujours été considérée comme "la bonne pote", ce qui m'allait très bien. Mais comme on peut le savoir, les vêtements, le maquillage et la coiffure ne font pas partie des centres d'intérêts premiers de la gente masculine, ce qui me convenait parfaitement bien, puisque moi non plus je ne m'y intéressais pas. Je n'étais pas garçon manqué mais je portais sobrement le jean le plus simple du monde, des tee-shirts manches longues plutôt banals, des grosses Van's (bien moches quand j'y repense). 


Quand j'ai décidé de tout changer : 

Avant de rentrer en terminale j'ai connu mon tout premier chagrin d'amour, une fois le peine passée j'ai pris la résolution suivante : cette fois je me prends en main, c'est une page qui se tourne alors je vais changer moi aussi ! C'est à partir de là que j'ai commencé à me préoccuper de mes tenues pour aller au lycée, mais bon, on ne change pas de garde robe du jour au lendemain (ça a un prix toutes ces fripes !). Mais bon petit à petit y a un peu plus de jolies choses dans mon placard. 
Le deuxième déclic ça a été de voir Breakfast at Tiffany's avec Audrey Hepburn, c'était le premier film que je voyais où elle jouait dedans et ça a été une révélation, quelle classe ! quelle charisme ! quelle beauté ! Dans les plus somptueuses robes de soirée ou dans les tenues les plus simples du quotidien, Audrey est merveilleuse et un des plus beau exemple de féminité. 
Enfin, ce qui a achevé de me décider à être plus féminine c'est mon entrée à ma fac, dans une promo composée à 99% de filles, j'ai eu pour la première fois de ma vie un vrai cercle de copines, avec des conversation de filles, des occupations de filles (je dénigre rien en le disant hein !). Donc forcément, par effet de mimétisme ou par réel intérêt pour la chose, je me suis féminisée pour de bon !


Et ça marche ? 

Plus ou moins, j'ai des vêtements de fille, j'ai quelques bijoux que je porte occasionnellement. 
Je me maquille de plus en plus, mais je suis une vraie débutante, moins j'en mets et moins je risque de paraître ridicule... Je teste des coiffures, mais là pareil je suis incapable de me faire une tresse, je suis une catastrophe. 
Je n'y connais rien en produit de beauté, je ne m'en achète jamais. Non, en fait je me suis achetée pour la première fois de ma vie un vernis à ongle la semaine dernière (sinon avant je piquais ceux de ma soeur, beaucoup plus coquette que moi). Je regarde de temps en temps les blogs beauté pour trouver un peu d'inspiration, mais j'ai l'impression qu'on me parle hébreux ! 
Je ne perds pas de vue qu'il faut avant tout rester simple. Mes résolutions ne sont pas non ce qui doit me prendre le plus de temps et le plus d'argent. De plus, depuis toujours je préfère avoir une tête bien pleine qu'une tête bien faite, donc je préfèrerai toujours favoriser la vie intérieure plutôt que l'aspect extérieur. 
Mes efforts se remarquent, mon amoureux me fait toujours un petit compliment, mais il me manque encore un indispensable : le sac à main ! A part le sac de cours je n'ai rien d'autre et je préfère ranger tout dans mes poches quand je pars faire les magasins. Mais c'est bientôt sur le point de changer car dès mon retour en métropole je me mets à la recherche d'un vrai sac à main qui tiendra lieu de cadeau d'anniversaire pour mes 20 ans. 


Vous l'aurez donc deviné, ici je ne parlerai pas de mes derniers tests de produits de beauté, de cosmétiques, de shampooings miraculeux, ou de soins complètement déments, je parlerai pas non plus de mes nouveaux achats de fringues, pour la simple et bonne raison que je suis en pleine évolution et en pleine découverte de ce que je suis, de ce que j'aime et de ce qui me va. Mais bon qui sait ? Peut être un jour j'aurais envie de vous faire partager mes tribulations et ma propre conquête de la féminité !

La sublime Audrey Hepburn, une source d'inspiration pour moi




jeudi 12 juillet 2012

Poser nue : un boulot comme un autre... ou presque !

Quand on est étudiant, c'est bien connu on a besoin de sous, et pour cela bon nombre d'entre nous se met en quête de trouver un petit boulot le week-end pour se remplir le porte feuille et pour profiter de la vie étudiante.
Peu désireuse de passer mes week-end derrière une caisse et mon emploi du temps ne me le permettant pas, il fallait quand même absolument que je trouve du travail pour pouvoir économiser et me payer mon billet d'avion pour l'ile de la Réunion où réside ma famille. En réfléchissant au moyen de gagner quelques pièces sans que ça empiète trop sur mon temps de travail universitaire, je me suis souvenue d'une discussion que j'avais eu avec mes copines l'année précédente : poser pour les Beaux Arts. Je m'étais renseignée à l'époque et j'avais vu que c'était une activité qui était très bien rémunérée et qui ne durait pas très longtemps. A ce moment là je n'étais pas autant dans le besoin que cette année donc j'y avais pensé sans pour autant me lancer.


Ayant besoin de gagner des sous cette idée m'est revenue et j'y ai donc songé plus sérieusement. Il fallait que je trouve comment intégrer un cours de dessin ou de sculpture. Ma mère avait une amie qui participait à ce genre de cours en tant qu'élève et qui a pu me mettre en contact avec leur prof (nous l'appellerons G.). Ce n'était pas un cours dans une école d'art à proprement parlé mais plutôt des cours du soir comme on peut prendre des cours de théâtre par exemple. Des cours qui avaient pour simple visée le loisir pour les élèves et s'améliorer un peu artistiquement, pas de note, pas d'évaluation, bref, rien de scolaire.
Un coup de fil avec G. et on parle des conditions de travail, de ce qu'il recherche, des horaires, du salaire, et quand il voit que je suis convaincue il me propose de passer dans un de ces cours pour un essai.


J'arrive donc un peu stressée tout de même au dit cours et je rencontre G., une personne très sympathique qui a su tout de suite me mettre en confiance. L'essai a duré deux heures et j'avais le choix de me mettre nue ou pas, parce que le plus dur dans le fait de poser nue, ce n'est pas d'être nue, c'est de poser ! En effet, tenir une position sans bouger peut s'avérer très pénible : fourmis dans les jambes, engourdissements, crampes, courbatures le demain... bref les douleurs ne manquent pas mais le jeu en vaux la chandelle !
En ce qui concerne la nudité, je suis d'ordinaire une personne assez réservée, timide et pudique, mais dans le cadre de la pose, la gêne n'a durer que 2 secondes lors du premier cours et n'est jamais revenue par la suite. Comment l'expliquer ? C'est assez simple en fait : tenir la pose demande assez de concentration pour se poser la question de savoir si on est gênée ou pas. De plus, les regards posés sur moi ne sont pas les regards qu'on peut me jeter "à l'extérieur", ici je ne suis pas un corps nu, je suis courbes, formes, ombres, angles, je suis décomposée et morcelée pour ensuite ne former qu'une seule forme harmoniser par le savoir faire des élèves. 
Les élèves, une très belle équipe qui m'a accueillie les bras ouverts et qui ont été très sympa avec moi. Ils avaient tous l'âge d'être mes parents (voire grands parents pour certains), ce qui peut en rebuter certains je peux comprendre mais moi ça m'a d'autant plus mis en confiance. Les élèves étaient essentiellement des femmes, il n'y avait que deux hommes (en incluant G.). Je le précise parce que c'est souvent une question qu'on me pose quand j'en parle. 
Ce qui m'a beaucoup plu c'est que je n'ai pas eu l'impression de n'être que le modèle, l'équipe était tellement sympa que j'ai pu participer aux conversations, à condition de ne pas bouger bien sûr. Cette ambiance bon enfant m'a donné envie de continuer par la suite, et c'était agréable pour moi de venir travailler chaque vendredi pendant 2 heures. 


Ce travail a été pour moi une vraie belle expérience, en plus de gagner des sous j'ai pu me dépasser physiquement (honnêtement c'est très pénible de poser et je ne suis pas très sportive à la base), j'ai aussi rencontré des gens très sympa que j'espère revoir l'année prochaine si je suis appelée de nouveau à poser. 
Le plus gros point positif que je tire de ce travail est qu'il m'a permis de dépasser mes complexes physiques, comme je l'ai dit plus haut je suis quelqu'un d'assez pudique et comme presque toutes les filles j'ai mes complexes, parfois infondés (le fameux "je me trouve grosse" alors que j'ai un gabarit tout à fait normal), mais parfois plus que fondés (j'ai une greffe de peau sur la poitrine qui est difficilement dissimulable quand je suis en maillot de bain). Poser m'a permis d'accepter mon corps comme il est : imparfait mais pas monstrueux, et la perfection n'existe pas en ce qui concerne le corps et la personne.

En ce qui concerne le salaire : j'ai rempli ma mission. J'ai pu me payer mon billet d'avion pour l'ile de la Réunion et j'ai même pu me faire plaisir tout en économisant. J'ai pu gagner de l'argent "facilement" tout en me gardant beaucoup de temps pour mes études.  Je ne donnerai pas de chiffres exacts parce que je trouve ça incorrect de faire ça via un blog, mais pour vous donner une idée j'ai gagné en 15-20 séances l'équivalent de ce que ma soeur a gagné en tenant la caisse tous les dimanche matins dans un supermarché (ce qui lui a demandé beaucoup plus d'heures de travail que moi). Je vous laisse à vos estimations. 



J'ai écris un article bien long mais je vous ai en même temps fait part d'une expérience qui me tient à coeur et qui m'aura marqué pour cette année. Si vous avez des questions ou des remarques, n'hésitez pas à commentez cet article et je vous répondrai en faisant un édit sur cet article pour que tout le monde puisse voir. 

Image qui vient de Google Image : je ne savais absolument pas comment illustrer sinon.

EDIT 1 : 
Encore une fois je suis dans la sélection de Hellocoton avec cet article et celui sur l'Australie, vos messages font chaud au coeur, merci beaucoup beaucoup beaucoup !


EDIT 2 : 
Comme promis je réponds aux questions et aux remarques que j'ai pu avoir. 

Mlle Louis : "Il faudrait que je me renseigne tiens, mais ils ont peut-être certains critères (physiques entre autres), non?"
J'ai intégré un cours du soir dans un petit village à proximité de là où je vivais. Comme il n'était pas connu et que ce n'était une école les candidatures pour poser n'étaient pas nombreuses donc il fallait prendre ce qu'il venait, c'est pour ça qu'on ne m'a pas sélectionner selon des critères physiques. Après en effets je crois que dans certaines écoles d'art où les candidatures pour poser sont beaucoup plus nombreuses, les profs se permettent de choisir les physiques qui leur conviennent le mieux, et ce ne sont pas des critères de beauté, au contraire, tout est fait pour que les dessins ou sculptures soient variés : rondeurs, vieillesse, muscles saillants, etc. 


Unpeudetoutbeaucoupdemoi : "Moi ça m'a toujours tenté, mais je n'ai jamais réussi à franchir le cap, par pudeur mais aussi par crainte de tomber sur un plan douteux..."
Comme je l'ai dit plus tôt j'ai pu intégrer le cours par le biais d'une amie à ma mère, elle était donc au courant du déroulement des cours, de ce qui s'y passait et a su donc me mettre en confiance pour pouvoir y aller. Parce oui le coup du plan douteux m'a bien traversé l'esprit aussi. D'ailleurs pendant un cours, alors que je posais, je discutais avec G. de l'éventualité d'aller poser ailleurs si je devais changer de ville pour mes études. Il m'a lui aussi bien mis en garde sur le fait que tout ne pouvait pas être fait dans les règles et qu'il entendait régulièrement des histoires un peu limites où les élèves se montrent un peu trop proche du modèle. 
Poser nue est une super expérience, mais c'est bien de se renseigner sur le cours avant de sauter le pas, et pour ça le bouche à oreille me parait être une bonne technique. 




L'Australie : le rêve d'une vie




Là où tout a commencé :
En 2006 j'étais encore au collège, en 3ème plus précisément et j'avais un prof d'anglais passionné et donc par conséquent passionnant. Il avait divisé son programme en trois grandes parties : l'Australie, l'Ecosse (où il nous a emmené une semaine pour le voyage scolaire annuel) et l'Afrique du Sud.
En ce qui concerne l'Australie, le programme a duré le temps du premier trimestre, j'étais plus ou moins intéressée, assez pour avoir des bonnes notes en tout cas. Et puis pour le dernier cours sur ce thème le prof nous met une cassette qui repasse tout en revue : la civilisation aborigène, les principales villes, le tourisme, les lieux magiques (Uluru), la faune et la flore, etc.
Alors je vous le donne en mille, cette vidéo qui a duré le temps du cours a été pour moi une révélation : comment un pays pouvait recéler autant de paysages variés ? Les koalas sont tellement mignons et la culture aborigène a l'air d'être absolument passionnante... Je suis restée subjuguée devant tant de beauté.



Depuis cette anecdote, il ne se passe pas un jour sans que je rêve d'aller un jour voir un peu ce qui s'y passe dans ce fameux pays des kangourous ! Je rêve de pouvoir y vivre, d'avoir un 4x4 et de parcourir le Bush (l'arrière pays, ndlr).
Alors je cherche ce que je pourrais y faire si je m'y installe, j'ai un niveau d'anglais correct mais pas encore assez bon pour pouvoir être considérée comme une véritable résidente et non comme une touriste. Dans le meilleur des cas je pourrais être psychologue, mais si ce n'est pas facile de l'être en France, on peut imaginer la difficulté dans un pays qui n'est pas le sien...
Si ce n'est pas pour y vivre j'espère au moins pouvoir y aller le temps de quelques vacances et de vois si ça me plait vraiment ou si ça ne doit rester qu'un rêve de collégienne...



L'Australie, c'est pour bientôt, j'espère !


mercredi 11 juillet 2012

Bref : pourquoi il était temps que ça s'arrête ?

J'ai bien conscience que je m'attaque à une série qui a beaucoup plu, et bien sûr, ce que je dis n'engage que moi. 

L'année dernière à la rentrée était présenté sur Canal + un nouveau programme intitulé sobrement "bref.". Une chose est sûre, c'est que jamais programme n'aura mieux porté son nom. Programme court dont les épisodes n'excèdent pas 2 minutes, nous pouvions, 2 à 3 fois par semaine si on était chanceux, suivre les aventures de "Je", un personnage trentenaire qui vit en colocation, qui est amoureux de "cette fille", qui a un plan cul qui s'appelle Marla, qui est un peu looser (ou bien tout simplement normal ?). "Je" est comme tout le monde, il cherche du travail, il s'ennuie, il prend le métro, il consulte son profil facebook. "Je" est quelqu'un de connecté au monde, il est un peu le porte drapeau du trentenaire de l'an 2000 et c'est, je pense, une des clés du succès de Bref. 
Ca bouge, c'est rythmé, ça fait rire et des fois même ça fait presque pleurer. Forcément le succès a été plus qu'immédiat, relayé sur les réseaux sociaux, Bref a très vite connu un immense succès. 
Seulement voila, il y a maintenant quelques jours, l'équipe de Bref nous annonce que cette fois, ça y est, c'est fini. De peur de faire la saison de trop ("comme dans les séries américaines", je cite), Bref s'achève demain soir en plein climax, laissant des milliers de fans déçus 


Mais Bref est-il si révolutionnaire que ça ? La série accroche par son rythme, mais ne révolutionne pas le genre. Nombreux sont les programmes courts et cultes qui ont ouvert la route aux autres et qui ont su durer dans le temps (Kaamelott, un gars une fille par exemple). Si Bref n'a pas su installer un rythme pour pouvoir être dans la longueur, est-ce là alors le signe d'une faiblesse pour cette série qui a tant fait le buzz ? Je ne veux pas dire que Bref est une mauvaise série, elle avait même beaucoup de points forts et ce qui l'aura rendue si marquante d'un point de vue purement technique c'est son montage rythmé et son système de narration assez sympa. 


La plus grosse faiblesse de Bref réside dans son créateur : Bruno Muschio, alias Navavo. Peu de temps après le début de Bref j'ai voulu suivre sur Twitter ses créateurs et acteurs principaux. Si je me suis pris d'une véritable sympathie pour Kyan Khojandi, Navavo ne m'a inspirée que de l'antipathie. Imbu de lui-même, sûr de détenir le savoir absolu, donneur de leçons et convaincu d'avoir complètement révolutionné la télévision, Navavo est tellement insupportable qu'il a réussi à me dégouter de la série. Petit à petit, j'ai pu voir dans les épisodes ce que je pouvais lire de ce qu'il disait. Alors, ce qui ne devait être qu'un divertissement au début devient une suite de leçon de morale (Bref, je suis vieille ; bref, mon frère est gay, etc.). 


Attention ça ne veut pas dire que je n'aime pas Bref, j'aime énormément Kyan Khojandi et Bérangère Krief (Marla). J'attends avec impatience de voir les ultimes épisodes demain. Mais c'est vrai que je ne vais pas non plus regretter cette série, place aux suivants !



Aimer lire : c'est plus qu'un passe temps, c'est un luxe

Dans notre société d'aujourd'hui, l'internet et les médias prennent une place considérable, nous demandant d'être connecté en permanence en nous imposant programmes, messages et images. Dans cette déferlante, il est bon parfois de se trouver un havre de paix. Chacun à sa manière bien sûr : cuisine, création, dessin, musique, etc. Pour ma part, je ne trouve pas meilleure refuge que la lecture, lire c'est rester immobile physiquement alors que notre esprit se retrouve bien loin.

La lecture m'apporte ce que je ne peux pas avoir dans "la vraie vie". Lire me permet d'être, l'espace d'un temps, quelqu'un que je ne suis pas et que je ne pourrais jamais être (non que je ne sois pas contente de ce que je commence à être) : sorcière, guerrière, princesse... Ces derniers temps en plus, mes livres ont de loin cette capacité de dépaysement que je recherche : mythologie grecque, légendes arthuriennes, heroic fantasy, science fiction, fantastique, etc., tout ce qu'il faut pour se trouver éloignée du bruit de la ville, du stress des études, et de tous les petits tracas quotidiens.

La lecture c'est aussi un défouloir, une machine à explorer le temps, c'est développer mon imagination le plus possible, c'est rendre possible des décors qui me font rêver, c'est imaginer des personnages et me les apprivoiser pour que, l'espace d'un livre, ils soient comme des amis ou de la famille. Mettre en scène mentalement ce que je lis, c'est aussi une manière pour moi de développer mon imagination et pour, quand je ne lis pas, je puisse divaguer à mon aise, en me recréant ces mondes que j'aime tant. 


Aimer lire, ce n'est malheureusement pas donné à tout le monde, et je ne peux que le déplorer, mais après, chacun ces refuges c'est sûr, moi en tout cas, j'ai trouvé ma voie !



Edit : cet article est à la Une de Hellocoton, c'est vraiment une surprise et je ne m'y attendais pas vu le jeune âge de mon blog. Je vois le nombre de visites qui monte qui monte qui monte et ça fait vraiment plaisir, j'espère que vous reviendrez souvent me voir ici parce que j'ai encore pleins de choses à raconter !

Etudier la psychologie : mes réponses aux idées reçues


En septembre, je rentre en 3ème année de licence de psychologie, ce sont des études qui me passionnent et qui sont épanouissantes. Les grandes vacances sont l'occasion de décompresser, de lire autre chose que du Freud, de voir ses amis plus souvent. Même si j'en étais déjà bien conscientes, j'ai pu constater auprès d'eux que bons nombres de clichés circulent encore et toujours en ce qui concerne cette filière. Voici mes réponses aux idées reçues (fondées ou non) concernant les études de psychologie :



La psychologie est une filière pour les indécis : 
Oui et non : ça concerne beaucoup de personnes mais la première année post-bac est une année de mise à l'épreuve et de remise en question. On se doit de savoir si nos choix d'orientation sont les bons, si on va s'y plaire, s'y intéresser réellement. La première année c'est aussi voir si on est prêt à s'engager pour plusieurs années d'études et en faire notre métier, et donc vivre ça un bon bout de notre vie quand même ! C'est pour ça que chaque année on trouve un pourcentage assez important d'étudiants qui se réorientent dans une autre filière et ce après la première année post-bac (j'ai malheureusement perdu les chiffres).
Ce qui diffère en fac de psycho par rapport à la fac de bio, de lettre, de philo ou quoique ce soit d'autres, c'est que la psychologie n'est pas une matière enseignée au lycée. S'orienter en psychologie c'est prendre le risque de choisir une filière qui ne nous plait pas parce qu'on ne sait pas à quoi s'attendre. Beaucoup choisissent la psychologie par curiosité, pour s'ouvrir à autre chose. Mais la psychologie c'est aussi des maths et de la bio, et ça a tendance à en surprendre et à en décourager plus d'un (et c'est fait pour, on verra ça plus loin). Ce qui explique que d'une année à l'autre, le nombre des effectifs soit réduit de moitié. 

La psychologie n'a pas de débouché : 
Elle en a si on est motivé et travailleur. De plus, la psychologie ne se borne pas au cabinet du psychologue libéral avec le sofa et le paquet de mouchoirs à côté, non. Dans le milieux hospitalier, carcéral, psychiatrique, judiciaire, comme dans le libéral, on a toujours besoin d'un psychologue. De plus les champs sont vastes : périnatal, enfant, adolescent, adulte, couple, famille, gérontologie. Ce ne sont pas les patients qui manquent. Les études de psychologie mène aussi à l'entreprise, les psychologues sont de plus en plus réclamés. La psychologie n'est pas plus bouchée qu'une autre filière. En bref, le champs des possibilités est assez vaste mais une chose est sûre, on ne trouve pas de travail si on n'en présente pas les conséquences. 
C'est vrai que ça doit prêter à sourire que je dise ça alors que je n'ai pas encore terminé mes études et que je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangée, mais je touche du bois pour la suite !

La psychologie c'est trop facile : 
Faux ! Il n'y a rien de facile dans les études supérieures, cependant chaque filière à sa méthode propre pour réussir. Mais la psychologie n'est pas facile, loin de là. Comme je l'ai dit plus haut, la psychologie compte parmi ses enseignements des sciences et des maths, et pour les personnes qui sortent d'un bac L (comme moi, par exemple), l'adaptation est assez dur et demande beaucoup d'effort et de travail. Après des notes catastrophiques en première année, j'ai su me rattraper et avoir des notes tout à fait honorables pour cette deuxième année. Pour les plus scientifiques d'entre nous, d'autres matières demande du fil à retordre en matière de réflexion et d'analyse. En règle générale, chacun a ses points faibles et ses points forts. Comme dans toutes les filières, chaque matière apporte son lot de difficulté, ou permet au contraire de nous faire gagner des points parce qu'on est à l'aise. 



Je m'estime quand même assez heureuse car je fais partie d'un établissement privé qui a su faire une sélection dès l'entrée en licence ce qui a pu nous éviter d'avoir trop de déçus dans notre promo, mais mine de rien, en 3 ans, nous sommes passé de 230 à 80, on peut expliquer ça par le découragement ou la difficulté du programme. 


Voila pour l'instant tout ce que je trouve à dire sur le sujet, mais rien n'empêche que je sois amener à en reparler un peu plus tard ici.

lundi 9 juillet 2012

Game of Thrones : plus qu'un coup de coeur, une passion.



Synopsis qu'on peut trouver sur Wikipédia :


Sur le continent de Westeros, le roi Robert Baratheon règne sur le Royaume des Sept Couronnes depuis qu'il a mené à la victoire la rébellion contre le roi fou Aerys II Targaryen, dix-sept ans plus tôt. Son guide et principal conseiller, Jon Arryn, venant de décéder, il part dans le nord du royaume demander à son vieil ami Eddard Stark, seigneur suzerain du Nord et de la Maison Stark, de remplacer leur regretté mentor au poste de « main du Roi ». Eddard, peu désireux de quitter ses terres, accepte à contrecoeur de partir à la Cour avec ses deux filles, alors que Jon Snow, son fils bâtard, se prépare à intégrer la fameuse Garde de Nuit : la confrérie protégeant le royaume depuis des siècles à son septentrion, de toute créature pouvant provenir d'au-delà du Mur protecteur. Mais, juste avant le départ pour le Sud, Bran, un des jeunes fils d'Eddard, fait une découverte en escaladant une tour de Winterfell dont découleront des conséquences inattendues…
Dans le même temps, sur le continent Est, Viserys Targaryen, héritier « légitime » en exil des Sept Couronnes et fils d'Aerys, projette de marier sa jeune soeur Daenerys à Drogo, le chef d'une puissante horde de cavaliers nomades afin de s'en faire des alliés, en vue de la reconquête du royaume. Mais Viserys est presque aussi instable mentalement que son père.

Pourquoi ça m'a plu ? 

Game of Thrones fait partie de ces ovnis du petit écran. D'abord considérée comme une série un peu sombre et réservée à un public averti, GoT attise la curiosité et c'est tant mieux.
Tout d'abord il faut dire que la réalisation est très soignée, décors somptueux, musique envoutante, on peine à trouver un défaut dans tout cet univers qui s'offre à nous. Un univers qui dès le premier épisode nous transporte loin de chez nous. Bref, la série nous transcende et à des moyens de réalisation dignes des plus grands studios hollywoodiens, c'est un sans faute à ce niveau-là.
Le casting a aussi de quoi faire rêver, il n'y a, à mon gout, aucun acteur à jeter, ils sont tous formidables, talentueux et incroyablement charismatiques, mention très spéciale à Peter Dinklage qui incarne Tyrion, personnage emblématique de la série et Maisie Williams dont le jeu coupe parfois le souffle.
L'histoire est captivante, accrocheuse, plusieurs intrigues qui se croisent et s'entrecroisent jusqu'à créer un immense canevas, et si quelques intrigues ne nous intéressent pas plus que ça on peut toujours se rattraper sur les autres.

En bref, Game of Thrones s'impose comme étant à mes yeux une série de qualité qui comporte un bon casting, une très belle réalisation et un scénario fidèle aux bouquins qui ne laisse pas la place aux longueurs et aux répétitions. 

Maisie Williams alias Arya Stark
Peter Dinklage alias Tyrion Lannister















Qu'est ce qui fait la différence ?

Si dans l'heroic fantasy, l'oeuvre la plus mythique reste le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones est aussi sur le point de devenir une référence en la matière. Si l'heroic fantasy compte un public relativement masculin, Game of Thrones a les moyens de toucher un plus large panel en brisant quelques codes. 
La gente féminine : peu nombreux sont les univers chevaleresques et fantastiques qui font la part belle aux femmes. Souvent reléguées aux rôles de princesses qu'on désire conquérir ou bien aux personnages plus sombres, comme les sorcières ou les prêtresses maléfiques, les femmes sont souvent au second plan . Mais Game of Thrones ne l'entend pas de cette oreille. Les personnages féminins sont nombreux, on peut compter une dizaines de rôles féminins parmi les personnages principaux et ces drôles de dame ne sont pas là pour faire de la figuration. Guerrière, stratège, innocente, conquérante, diabolique ou bien totalement dévouée, chaque femme, chaque fillette recèle un caractère bien à elle. La série tant presque vers le féminisme quand on peut observer que derrière chaque grand guerrier se cache une femme qui tire finalement les ficelles. Les personnages féminins emblématiques sont aussi des personnages de mère, ce qui peut changer de la traditionnelle épouse ou bien princesse à charmer. Les mère apporte une autre dimension au scénarios, les mamans sont en force et sont bien décidées à protéger la famille coute que coute. 
Les enfants, ces héros : pareil que pour les personnages féminins, les enfants aussi prenne les devants ici aussi. Moins nombreux, quatre principaux pour ainsi dire, il ne faut pas sous-estimer leur importance dans la suite des évènements et la présence d'un enfant ou ces actions peuvent être à l'origine des plus grands retournement scénaristiques. 
Le fantastique dans tout ça : c'est souvent ce qui rebute les spectateurs peu habitués au genre. Ici pourtant, tout ce qui n'est pas classé comme "rationnel" est assez discret et relégué au rang d'anciennes légendes qui font partie de l'imaginaire collectif ou du passé : les dragons sont tous morts, la magie n'existe plus, etc. Mais détrompez-vous, le fantastique est bien présent, et ce dès le premier épisode, il se cache insidieusement, lâche quelques indices de temps en temps, s'immisce dans l'action mais n'est jamais non plus trop omniprésent et s'impriment finalement plutôt bien, sans jamais en faire trop, parfois même pas assez. 



Pour conclure, Game of Thrones est une série télévisée que je recommande et pour les plus courageux(euses), les bouquins sont aussi très bien. 


Pour finir, encore quelques personnages : 

La très belle Daenerys Targaryen


La dialolique Cersei Lannister


Bran Stark et son demi frère, Jon Snow

dimanche 8 juillet 2012

L'ile de la Réunion

Quelques images de mes vacances à l'ile de la Réunion où je suis venue retrouver ma famille emménagée ici depuis 6 mois.